Morphyne [Petit coin du RP]

[Il n'y a pas de topic pour les RP, et comme parfois l'envie me prends d'écrire de petits textes débiles, je vais me permettre de les poster ici. Si besoin je laisse le soin aux admins de déplacer ce sujet. Et je laisse le soin aux courageux de lire...et de donner leurs avis, voir de répondre qui sait ? Le RP est avant tout un échange entre les joueurs à la base n'est ce pas ? Allez je commence doucement, avec une présentation toute mimi du caractére de mon personnage, ou du moins du caractére que j'aimerais lui donner...]

« Les rencontres sont simplement de futurs adieux, ils se multiplient et se multiplient encore, mais chacun contient ses souvenirs. Et chaque souvenir m’est aussi précieux qu’unique... »

Jamais je ne pourrais oublier ses paroles. Cependant il existe un mot qui sonne doucement a l’oreille de chacun d’entre nous, une petite mélodie qui nous permet d’espérer. Un mot si simple et si plein d’espoir : les retrouvailles. Car rien sur ce monde et dans l’autre n’est jamais définitif, n’est ce pas ?
Il est sur qu’un jour je partirais de nouveau, une soif de découverte et d’aventure m’a toujours tiraillé. Mais aujourd’hui c’est avec vous que je veux créer de nouveaux souvenirs.
Permettez-moi de me présenter, car il est certain que vous ne pouvez me connaitre. Je me prénomme Morphyne, jeune pandawette au pelage bruni par les longues heures que j’ai passé sous le soleil à rêvasser, j’ai toujours rêvé d’être un ours en peluche…Allez savoir pourquoi. Peut être est ce du au fait que je suis avide de tendresse Ou bien peut être suis simplement envieuse de ses boules de poils qui sans aucun mouvements s’accaparent l’amour de leur propriétaire.

Mmmmm, un jour je serais un ours en peluche !

Ah mais peut être que cela vous importe peu, je vais donc vous parler de mes autres projets d’avenirs. J’ai quitté le domicile familial récemment, laissant derrière moi mes deux mères. Elles m’ont offert leurs doux sourires une dernière fois avant de me claquer violement la porte au nez. Nous avons toujours vécues recluse toutes les trois. Loveless, ma mère biologique, avait en effet en horreur le monde et la société. Elle et Tarte-siflette m’ont donc élevée loin de tout contact humain. Mais elles ne pouvaient me retenir, elles m’ont dit elles même qu’il était utopique de vouloir me garder loin de toute souffrance, que je devais expérimenter par moi-même ce monde sans gloire, pour en obtenir ma propre vision. Je ne sais pourquoi elles étaient aussi pessimistes…
Alors voici mes projets, maintenant que l’univers s’ouvre devant moi, devenir un ours en peluche, obtenir un wasta aussi beau que celui de Love, et surtout, surtout, me trouver une guilde, une famille qui puisse m’apprendre ce qu’est la vie. Elles m’ont si souvent parlé de l’importance d’avoir une guilde…
J’ai promis de revenir un jour à mes deux mères. Alors peut être retournerais je la bas, dans un futur plus ou moins proche, sur cet ilot perdu au milieu de nulle part, mais ce jour la j’aurais la tête pleine de nos aventures. Car des aventures je veux en vivre…avec vous ! Il va me falloir apprendre à devenir une vieille garce à part entière, et je compte sur vous pour me fournir le mode d'emploi !

Spoiler:

[Petite en effet comme début! :p c'est bien ça incite a essayer ^^ Aller je vais pourrir ton poste!! ou pas.....]

J'adore le "je commence doucement".Moi,je suis nul en RP donc je viens simplement polluer le sujet de mon superbe nom (et de mon avatar parce que il est jaloux^^)

[Pour info, elle commence vraiment léger! Morphyne est la reine de la section RP!! Je ne dévoilerai rien de ses 1x pages écrites sur notre ancien forum, ni de ses 1001 coup de fouet donner pour l'occasion! Et encore moins le succes qu'elle a fait avec ses histoires pleines de phrases!....

Ah? je pollue encore? Oups]

Des éclairs, des millions d’éclairs, très fins, multicolores. C’est magnifique, ils éclosent comme des fleurs dans le ciel noir. Du fond d’une grotte des montagnes rocheuses une panda pointe son museau. Effrayé par les déflagrations sonores elle c’était réfugié là, avant d’être de nouveau attiré vers l’extérieur par le déluge de couleurs qui envahissait le ciel. Ses grands yeux étaient arrondis tant sa surprise était grande. Que ce passait il dans les terres d’Amakna ? Depuis plusieurs jour qu’elle explorait les rocheuses, à la recherche de nouveau bois, elle avait perdu le fil des jours. Son sac était vide de toute nourriture et son ventre produisait des bruits incongrus. Que faisait-elle là ? Et maintenant ces lumières étranges, ces bruits assourdissants…

Plus loin, dans la plaine les kanigrous semblent affolés. Ils courent dans tous les sens écrasant quelques pauvres blops pas assez rapide pour échapper à leurs pates monstrueuses qui tapent le sol à une cadence effrénée. Toute cette agitation a du lui faire peur, elle est retournée au fond de la grotte.

Adossée à un tas de bois elle s’est endormie en dépit du bruit extérieur. A ses cotés une hache partiellement émoussée, et une paire de bottes qui ne datent pas d’hier. Son corps recroquevillé sur lui-même est caché en partie par une cape à carreaux en miteux état. Du coin de ses lèvres entrouvertes un léger sourire offre à son visage une apparence calme et apaisée. Surement est elle en train de rêver.

Le ciel est redevenu sombre. Les bruits discrets de la nuit et de la nature ont repris leurs droits dans l’obscurité. Les battements du cœur de l’enfant résonnent encore et encore porté par l’écho de la caverne ou elle est réfugiée. Comme le son improbable d’une cloche assourdie perdue en pleine nature…

Partir comme cela, seule, sans réelle destination, et avec pour seul guide un vieux morceau de parchemin qui avait appartenu à son père n’était peu être pas une bonne idée. Mais l’espoir de découvrir ce bois rare lui avait fait perdre la tête, si elle pouvait en ramener quelques morceaux à brakmar peut être aurait elle une chance de devenir une personne importante ? Cependant au fur et à mesure du temps l’herbe avait disparut de sous ses pieds, et les pierres pointues avaient peu à peu lacéré ses bottes qui était maintenant dans un piteux état, ses pieds avaient vraiment souffert lors de cette expédition. L’aventure n’était peu être pas pour elle finalement…

« Shaab ! »

Ce mot, jeté comme un cri de guerre dans la grotte silencieuse, résonna un cours instant dans les ténèbres. Pendant son sommeil la jeune panda c’était souvenue de la proposition d’une vieille garce. Il lui avait proposé de venir, avec lui et sa compagne Ettil, chasser les craqueleurs.
« Cela permet de gagner à la fois de l’expérience aux combats, mais aussi de trouver dans la cervelle de ses monstres de pierre de magnifiques cailloux brillant qui pouvait facilement s’échanger contre de la monnaie sonnante et trébuchante… Viens avec moi un de ses après midi, je t’attendrais à l’heure ou les blops font la sieste chaque jour de cette semaine au zaap de la plaine. »

Elle savait maintenant ce qu’elle avait à faire. Le bois était déjà exploité par grand nombre d’aventuriers sur Bowise, peu être que massacrer des craqueleurs en compagnie de Shaab serait plus bénéfique et palpitant ? Motivé comme jamais elle abandonna là, carte usé, hache émoussée, bottes rapiécées. Et tous purent voir courir au milieu de la brume matinale une boule de poil orange si rapide que seul le tonneau accroché à son dos permettait d’identifier une disciple pandawette.
Arrivée bien trop en avance elle resta timidement toute la journée près du zaap, le ventre plus vide que jamais elle suça même quelques graviers entre deux lampé de bière pour essayer d’oublier cette faim qui la tiraillait.


Lorsque le sacrieur arriva à l’heure dite c’est une panda au bort de la mort qu’il trouva. La motivation pour la gloire ne suffit pas à nourrir correctement un corps en pleine croissance…Et étendu là, elle aurait surement servit de nourriture aux corbacs si Shaab et Ettil étaient arrivé ne serait ce que 10 battements de cœurs plus tard.

Ils lui offrirent quelques morceau de pains prélevé sur leurs propres rations de la journée, et il n’en fallu pas plus à Morphyne pour paraitre aussi fraiche et motivé que si elle n’avait pas passé plus d’une semaine à errer à l’aveuglette dans les plaines et les montagnes.

Les voila donc partis tout les trois, à la recherche de la gloire, couvert par le bavardage constant de la jeune inconsciente qui racontait ses périples de la semaine. Ses pépiements lui faisaient bien souvent oublier les défis que leur imposaient les craqueleurs pour gagner des pierres brillantes. Et Shaab ne manquait pas à chaque fois de la sermonner… de façon plus ou moins violente. Cependant la jeune aventurière habituée aux remontrances n’y prêtait aucune attention, et à chaque nouveau combat elle recommençait inlassablement ses erreurs.

Alors qu’ils allaient de nouveau défier un groupe de monstres en pierre, Morphyne trébucha sur une souche. Le nez collé contre le sol elle remarqua une légère empreinte de wabbit. Elle en avait vu si souvent qu’elle était sure de ne pas se tromper. Un wabbit était passé par là il y avait moins d’une heure ! Que pouvait bien faire ce frêle animal au milieu des immenses carcasses des craqueleurs ? Et de plus, si loin de son île ! De par son exil, elle se sentait proche de cette créature dont elle avait côtoyé la famille durant toute sa petite enfance. Alors qu’elle allait se relever, elle entrevit une patte blanche duveteuse qui émergeait à peine d’une cavité près d’une souche. Amusé elle entreprit de héler Shaab et Etill mais les deux aventuriers n’avaient pas vu leur jeune protégée tomber et ils avaient continué leur chemin, la laissant seule devant le terrier.

« - Petit, petit, petit…Pourquoi te cache tu ?
-…
-Tu ne comprends pas ce que je te dis car tu es un wabbit n’est ce pas ?
- …
- Cawotte, cawotte, cawott…
- Gnap !
- tu dois avoir faim, que fait tu si loin de chez toi ? Je n’ai rien qui puisse te nourrir convenablement je pense. Sauf si tu mange des noisettes comme mon bworky ?
- … ?
- Mmmmm, je dois être ridicule en train de parler à un wabbit alors que je suis moi-même allongé sur le sol. Allez viens, je vais te raccompagner jusqu'à la mer qui mène à ton île ! Suis-moi ! »

Et la voila, qui se relève doucement avant de faire volte face vers l’est et la mer de l’ile des wabbits. Elle ne se retourne même pas, certaine que le petit tas de poils blanc est en train de la suivre. Bien entendu ce n’était pas le cas…depuis quand les wabbits comprennent ils les pandas ?
Oubliant le reste elle part seulement vers la mer qui quelques semaines plus tôt l’avait vu débarquer de sa terre natale. Et rien ne semble pouvoir contrarier sa marche, pas même ceux qu’elle a oublié derrière elle.

Spoiler:

Bravo Morph .

Citation :

Et Shaab ne manquait pas à chaque fois de la sermonner… de façon plus ou moins violente.

lol

Franchement bravo, Vivement la suite =)

En ce jour du 26 Aperirel de l'an 640, Aimy a accepté de m'épouser!! Jour bénis par les dieux, que les fées brillent et brûlent dans le ciel toute la nuit...!
Je n'ai pas le temps ce soir de vous contez comment nous en sommes arrivées là toutes les deux, mais prochainement je vais vous raconter cette belle histoire qui commence par l'obtention des plans du mythique lit à douzes places.

NB : Je suis témoin!

Il faut respecter le temps des fiancailles...pour pouvoir mieux savourer le mariage ! C'est ce que m'a toujours dit Loveless, ma mère, elle regrettait souvent de s'être marié trop jeune avec un enutrof...

[ Etant donné que Aimy et moi même avons une vie dans l'hyréelle plûtot chargé en ce moment je pense que le mariage est à prévoir pour...dans 2 mois ! Vous avez le temps de me préparer mille et unes belle fées d'artifice comme ca. ]

Il y quelques mois...

« Ne pleure pas, tu vas avoir faim si tu pleure ! »

Cette phrase est lancée comme une boutade vers l’inconnue. Après avoir marché pendant plusieurs jours dans la direction de la mer, la jeune panda toujours vêtue de ses guenilles mais drapée de ses rêves venait de trouver une autre jeune fille au pied d’un arbre qu’elle s’apprêtait à couper. En temps normal elle serait passée outre cette présence et aurait réduit ce tronc d’arbre en coupeaux de bois. Mais au pied de ce charme, la silhouette prostrée lui rappelait tant de chose. Elle déteste voir les gens pleurer, elle déteste vraiment les savoirs tristes, même si elle ne les connaît pas. Elle n’a jamais vu sa mère sourire malgré toutes ses farces et ses facéties, en dépit de ses bavardages incessants et de ses efforts. La brèche dans son cœur était plus fort que tout l’amour que sa fille pouvait lui porter. Alors aujourd’hui elle ne voulait plus jamais voir quelqu’un pleurer. Plus jamais.
Elle se penche, s’assoie devant la sadidette, lui attrape une main. L’autre relève violement la tête, presque effrayé. Des larmes coulent le long de ses joues épousant la forme de son visage délicat, elles vont s’écraser plus loin dans le fouillis de ses cheveux éparpillés.


« Hey princesse perdue, ne fait pas cette tête, je te dessinerais des forets dans lesquelles on ira danser, je t’offrirais des bouquets de nuages, je te couvrirais d’éclats de rire. Mais avant cela promet moi ne plus jamais me remontrer ce visage tristounet… Viens avec moi c’est tout. »

La surprise, l’incompréhension, et d’un coup un sourire étincelant…malgré des yeux encore larmoyant.

« Tu es belle. Tu es belle quand ton visage rayonne ainsi. Allez qu’en dis tu ? C’est toujours mieux de voyager à deux non ? Et il parait que je suis de bonne compagnie. Il parait…
- Qui est tu ?
- Une pandawette de bonne humeur. Tu veux un verre d’ailleurs ? Enfin j’ai cassé ma chopine mais reste le tonneau si tu veux te servir… ?
-Tu m’apprendras ?
- A boire ? Avec grand plaisir ! C’est tout un art, mais je ferais de toi une vrai panda si c’est ce que tu veux ! C’est facile il suffit d’aimer faire la fête… !
-Mais, ce n’est pas de ca…
-Je ne veux pas savoir pourquoi, je ne veux plus jamais te voir triste, tu reste avec moi c’est tout. Ne pense pus à rien d’autre. Tu peux juste me dire une chose. Quel est ton nom ?
-Aimy, Je m’appelle Aimy.
-Aimy, quel beau nom ! Il sonne un peu comme un mélange Amour, et mimi… Tu as vraiment de la chance ! Moi je m’appelle Morphyne….comme la drogue. Je te donnerais la recette si tu veux, combiné à la bière ca devient un puissant narcotique. Très pratique quand tu as des troubles du sommeil. Enfin peut être que tu n’en as pas toi ? Moi c’est devenur ma tisane du soir… Allez marchons, on va aller chercher à manger, tu n’as pas faim toi ? Le soleil est déjà tombé bien bas, il est temps de trouver de quoi grignoter avant d’aller dormir tu ne pense pas ? Allez viens !
-Tu me semble bien bavarde…
-Je ne suis pas bavarde, j’aime parler c’est tout. Et tu sais parler c’est une habitude, et je suis heureuse d’avoir trouvé quelqu’un avec qui faire le chemin…J’ai déjà trouvé un Bworky hier déjà, j’essaye de lui apprendre a parler, mais il se contente de gargouiller, en volant un peu de bière de temps en temps, c’est une brave bestiole quoi qu’il en soit. Enfin pour le moment elle et moi on s’entend bien…
-Tu, tu me prends pour un famillier ?
-Non, bien sur que non. Toi et moi nous allons faire de grande chose. On sera une équipe ! Une grande et belle équipe tu vas voir, j’en rêve déjà…Dis tu as beaucoup d’amis ici ? Si tu veux je fais partie d’une guilde, sans grande ambition, mais, y’a pleins de bonnes personnes là bas. Très sympathique. Je suis sure que tu pourrais très bien t’entendre avec eux, et regarde, ils donnent un magnifique blason quand on rejoint leurs rangs ! Et puis, il n’y a que quand on est seul que l’on pleure. Alors viens ! C’est d’accord ? »

Durant tout ce temps Morphyne n’a pas lâché la main de sa nouvelles protégée. Et elles marchent comme deux personnages d’un conte merveilleux vers la mer baigné dans le crépuscule. Sur leurs deux visages la même expression de bonheur partagé.

« Ce soir, on mangera du poisson ! »

Une rencontre plus ou moins banale, une rencontre comme d’autre. Mais déjà ce jour là Morphyne savait que jamais elle ne pourrait aimer quelqu’un plus que cette belle sadida. Mais surtout elle savait que la belle Aimy aimait déjà quelqu’un d’autre. Rien d’autre ne pouvait justifier les larmes qui coulaient de ses magnifiques yeux…

[ (A suivre...) ]